Un article du site futura science propose une rétrospective relativement au Big Data
https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/informatique-big-data-15028/
Conjointement, il est toujours possible de lire la page wikipédia, toujours à propos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_data
Maintenant les questions que l’on devrait poser :
Actuellement, l’usage du Big Data est il réellement cohérent par rapport au développement plus ou moins structuré et plus ou moins erratique (pour ne pas entropique) des différentes sociétés dans le monde et à différentes échelles ?
Nonobstant l’actuel usage qu’il en est fait, quel usage pourrait on en faire afin de répondre à la question “comment mieux vivre sur notre planète” ?
Globalement, je pense que le système capitaliste et ses diversité présente des déviances à effets pervers qui, si on se calque sur le modèle “naturel”, ne correspond plus en rien à ce que l’on peut observer là où la main de l’humain est absente. L’exemple de planter un arbre pour en récolter les fruits est flagrant du constat que finalement, au détriment du bon sens, on en arrive à des pseudo-lois qui visent à toujours favoriser ceux qui ont au détriment de ceux qui n’ont pas. Dans certains pays aux cultures non encore occidentalisées, on planterais la graine afin que les fruits bénéficient à tous, et non pas uniquement à celui qui à planté la graine. Cela stigmatise une réalité prégnante de notre société : le chacun pour soi, le vivre séparément, l’idée que le voisin est un ennemi potentiel, et que finalement le partage est anticapitalistique en tous points de vues. En gros, tout cela est contraire aux lois de vies, et même de ce que l’on constate par l’idéologie “argent tout puissant”, s’oppose totalement aux principes de vies. L’idée communément répandue étant que “si on pouvait détruire la Terre pour devenir l’homme le plus riche au monde, on le ferait” reste malgré tout une réalité pas si farfelue qu’il n’y paraît.
Revenons au Big Data. De ce que j’en pense, il pourrait en être fait un usage de gestion globale planétaire permettant de faciliter et favoriser le partage intelligent et équitable des ressources. Cela inclurait également les ressources humaines. La différence notable étant “pourquoi collecter ces données ?”.
Associé à des modèles statistiques élaborés et basé sur les sciences (biologie, sociologie…), pour ne pas dire des intelligences artificielles, on devrait voir poindre un système global incitant le partage, la participation de chacun, et les bénéfices partagés, tout cela par la grâce du Big Data.
Bon, ce n’est pas non plus en un claquement de doigt que l’on peut espérer y parvenir, et cela implique également une informatisation globale planétaire, ainsi que la mise en place de production d’énergies plus intelligentes et plus durables que les actuelles, mais la finalité serait également de réduire le “pouvoir par l’argent”, et se concentrer plus sur le pouvoir par les besoins de chacun, les besoins collectifs, et le respect de l’adage “qui veut la paix prépare la paix”.
On pourrait imaginer fleurir ça et là des think tank visant à penser le monde autrement, ou plutôt comment vivre autrement, comment produire autrement, comment réduire les pollutions, optimiser les productions, penser l’avant le pendant et l’après de chaque produit, bannir l’obsolescence programmée et développer plus d’usine de démantèlement, mises à niveaux ou recyclages… réorganiser les productions alimentaires (plus de local, partout), les soins, l’éducation et le multiculturalisme, afin de répondre aux questions des besoins de l’humain et du vivant. Rappelons en passant que les écosystèmes sont maintenus grâce à de fragiles équilibres, et qu’il n’est pas rare de voir changer drastiquement ces derniers par l’intervention volontaire ou maladroite de l’humain. Hier encore j’apprenais qu’une tentative de réduire la progression désertique du côté de nos amis Russes s’est soldé par un échec en raison d’une incompréhension des comportements végétaux… si on avait alors cette mise en place du Big Data, cela aurait permis, par exemple, de lancer un appel au projet avec tout un tas de simulation et propositions concrètes pour y parvenir.
Donc vous l’aurez compris, l’ultime finalité correspondrait à un mieux vivre ensemble sur la planète, un peu comme – en tout cas c’est le profond sentiment qui en ressort lorsque j’en parle autour de moi – tout un chacun le souhaite pour l’avenir du monde, à nous, nos enfants, et générations à venir. Mettant fin au disputes stériles, et se concentrant alors uniquement sur “quoi faire pour contribuer” à ce mieux, toujours en perpétuelle optimisation et changements allant avec.
Qu’en pensez vous ?