Psychologie et relations

Intelligence innée Vs intelligence empirique

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      De façon générale, l’intelligence peut être caractérisée par la propension à comprendre et interagir avec son environnement.

      En extrapolant, pour résumer, il a été tenté de comprendre cette intelligence, ses tenants et aboutissants, et dans la foulée d’établir des outils diagnostics et tests permettant d’évaluer cette dernière. Sans rentrer dans le débat des tests que l’on qualifie à raison de “test culturellement équitable”, il reste vrai que l’on peut évaluer, face à une évaluation, deux façon possible :

      1 – on est ignorant d’un sujet, de mécanisme, et de diverses formes de logiques, et alors on compare, face à la nouveauté, comment réagissent deux individue

      2 – on a des tests biens précis, et le fait d’avoir été confronté au moins une fois à ce test ou son équivalent fausse finalement la propension à élucider les questions relatives à ce test

      Dans le premier cas, on est sensé partir d’une base où tout le monde est ignorant, et dont les résultat devraient vraisemblablement être au minimum influencé par savoir et connaissances.

      Dans le second cas, il est aisé de constater deux cas suivant :

      2.a : la personne n’a jamais été confronté à ce type de test, et on aura alors deux résultats : un résultat correct, ou un résultat faux; le résultat correct devrait en théorie être abouti grâce à la compréhension de la logique attendue. Par exemple, le mécanisme d’une clé dans une serrure. Pour être impartial, il devrait donc au préalable être proposé une série de tests explicatifs, pour comprendre ce qui est attendu. Comprendre la logique, et savoir la reproduire dans d’autres circonstances, permet alors de mesurer si l’individu à compris vite ce qui est attendu.

      2.b : la personne cette fois a déjà joué de multiples fois à ces tests, les connaît très bien – voir par coeur – et est capable d’y répondre quasiment les yeux fermés. Pour ce cas, il est normal de ne pas considérer une intelligence brute (innée), mais plutôt une intelligence résultant d’un long travail, pouvant alors être qualifié d’intelligence empirique.

      Pré-établi ces bases, on peut alors considérer les cas suivants :
      Soit les sujet A SA et sujet B SB, réalisant divers tests. Ainsi que les test A TA et test B TB.

      SA réalise une première fois TA1, et obtient un résultat catastrophique. Il le fait une seconde fois TA2 et réussi avec même un score médiocre. Enfin, il le réalise une troisième TA3 fois avec un très bon score. Toujours insatisfait, il réalise un TA5 avec un score excellent.

      SB réaliste une première fois un TA1, avec un résultat très bon. Il choisi de ne pas retenter.

      Plus tard,  SA réalise un TB1, avec un assez bon score. Plus tard, il en arrive à un TB4 avec un score excellent (score attendu et recherché).

      SB lui aussi réaliste un TB1, une seule fois, et toujours avec un très bon résultat. Idem, ne retente pas plus tard.

      On a donc au final, deux cas :
      SA avec un TA5 excellent d’une part, et SB avec un TA1 très bon.
      Ensuite, SA avec un TB4 excellent d’une part, et SB avec un TB1 très bon.

      Dans les deux cas, sur la note finale, SA semble meilleurs que SB. Mais en réalité, le résultat de SA est plus la résultante d’un ardu travail et multiples essais, ce qu’on qualifiera d’intelligence empirique, là où SB a juste un très bon résultat sur la base de son intelligence innée.

      Bien sûr, il faut tenir compte du fait que l’on peut trouver des similitude dans la vie de tous les jours, l’enseignement, la culture, les jeux…etc… qui peuvent influencer et faciliter les conditions de tests.

      Il y a donc toujours une intelligence empirique, favorisant des meilleurs scores avec le temps.

      En contre partie, la vivacité d’esprit perd ce que l’on gagne en sagesse.

      Mais il est à noter et conclure que deux personne avec des tests préfigurant que l’un est plus intelligent que l’autre est alors faussé sur la base de ces résultats.

      Il y a certes d’autres points qu’il serait intéressant de développer, notamment relatifs à l’anamnèse de l’individu, et de la propension à réussir plus facilement certains exercices sur la base de l’enseignement, l’éducation, et un rythme de vie particulier.

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