Merci pour ces témoignages courageux.
Le harceleur a de commun avec les violeurs et autres formes de violences, sous toutes formes possibles, qu’ils vivent dans une forme d’impunité.
L’impunité peut avoir plusieurs origines, mais la plus basique étant le “laisser faire”. On laisse faire, et l’individu se sens tout puissant. Et c’est normal, personne pour l’arrêter ni même lui dire qu’il doit cesser de faire ce qu’il fait. Si encore on lui signifiait que de tel agissements posent de nombreux problèmes ? (et sans compter les problèmes mentaux que ce type d’individu doit avoir sans même en avoir conscience)
Il est beaucoup question de harcèlement avec propos sexuels dans cette vidéo, mais cela commence par les petites violences. Dès les premières violences, propos acerbes ou brutaux, il faut agir pour sensibiliser.
Si on ne fait rien aux premiers signes : c’est l’escalade. De ci, de là, un peu partout.
Un exercice simple pour éviter de tels écueils consiste à éviter, lors de discussions ou communications, de parler à propos de la personne (ce qu’elle est ou ce qu’elle pense), de la façon de s’exprimer (pour ainsi dire la forme), et de se concentrer sur les idées mises en avant, en argumentant autant que possible de façon raisonnée (il arrive parfois qu’un argument émotionnel soit à l’origine de conflit; dans ce cas, savoir le reconnaître comme tel ainsi que les freins à la communications y étant liés)
Voyez aussi un lien avec le syndrome d’hubris (dites aussi de “maladie du pouvoir”), car c’est un peu, à la source, le même problème : laisser faire en toute impunité.
Les solutions d’actions doivent impérativement être axées sur la rapidité d’action : l’éducation et la sensibilisation de l’auteur du harcèlement, et la protection et soutiens de la personne harcelée. On évite d’une part ou d’autres ces pratiques.
Si vous êtes témoin, n’hésitez aucunement à agir en encourageant une communication plus paisible et respectueuse (donc parler des idées, et non critiquer la forme ou l’auteur du message), et si possible en faisant intervenir les responsables du ou des sites concernés.
Un responsable d’un site web qui n’agit pas est autant voir plus coupable que l’auteur du harcèlement en question.
Et sur internet, malheureusement, il y a de surcroît l’impunité liée au pseudo anonymat (si on pense ne pas être pris la main dans le sac, il devient alors facile de commettre toutes formes d’exactions ou crimes). Alors dans certains cas, si blocages impossibles, un dépôt de plainte s’avère nécessaire en attendant qu’on ait enfin une possibilité d’action plus rapide, avec la police/gendarmerie sur internet.
Voilà un urgence à mettre en place, tiens : rapidité d’action des service de maintient de l’ordre, sur internet, pour les cas de “cyberharcèlement” (qui inclue le harcèlement, certes, mais pas que).
https://www.youtube.com/watch?v=U6liaCL2mZI